Entretenir la mémoire de la résistance
Cet extrait de manuel témoigne très clairement d’une volonté de mise en valeur de la combattivité française, la résistance et la libération de paris au détriment de la participation des alliés dans cette libération ou bien la Shoa qui est totalement occultée. Ainsi, la débâcle française ainsi que la situation internationale sont contenue dans une partie lorsque que la résistance et la libération en occupent une également, ces derniers sujets occultant notamment la marche vers Berlin et la victoire finale ainsi que les bombardements américains sur Nagasaki et Hiroshima.
Le concours de la résistance et de la déportation a été mis en place afin de transmettre le devoir de mémoire aux jeunes collégiens et lycéens.
Les collégiens et lycéens français sont concernés par ce concours car, selon la maxime, pour se souvenir et ne pas reproduire ses erreurs, l’éducation de la jeunesse est indispensable.
La résistance et la libération sont les sujets qui reviennent le plus souvent, la déportation et la barbarie nazie font peu à peu leur apparition dans les sujets récents.
Le choix de Guy Mocquet comme exemple de la barbarie nazie est sans doute due à son jeune âge ainsi qu’à la lettre émouvante écrite à ses parents avant son exécution permettant à la cible (en l’occurrence les lycéens français) puissent se sentir touchés par l’histoire de celui qui aurait pu être leur ami. La lecture de sa lettre permet ainsi de renforcer la notion de mémoire.
Les réalités de l’Occupation :
Robert Paxton envisage dans son livre « La France de Vichy » la possibilité que le régime de Vichy n’ai pas eu que des aspects négatifs, les français vivaient plus facilement que d’autres pays européens, ce qui est une vision novatrice, le régime de Vichy étant majoritairement vu comme une honte et une période sombre de l’histoire française. Parallèlement, Paxton accuse les français se soutenir de soutenir le régime nazi par