Entretien jee
En fait, c'est un ensemble de standards. J2EE (pour Java 2 Enterprise Edition) peut être considéré comme un intitulé générique qui couvre plus d'une dizaine de services techniques. Ces services définissent par exemple comment accéder à un annuaire, à une base de données, comment faire dialoguer des machines virtuelles Java ou encore quelles interfaces un composants doit présenter pour être réutilisable dans un tel environnement. C'est la combinaison de tous ces services techniques qui constitue l'architecture J2EE.
Question : Pour quelle finalité ?
Le but du jeu est clair : il s'agit de rendre interopérables les composants développés dans le cadre des architectures distribuées, aussi appelées architectures multi-niveaux - celles qui, grossièrement, associent une base de données, un serveur d'applications et des serveurs Web. Théoriquement, un composant conforme aux services techniques J2EE doit pouvoir s'exécuter dans n'importe quel environnement estampillé "J2EE".
Question : Où en est-on dans la pratique ?
Si de nombreux logiciels exploitent une partie des services de J2EE, peu parmi eux ont en fait passé la totalité des tests de conformité J2EE. Attention, le ralliement d'un éditeur à J2EE ne signifie pas que ses produits s'y conforment instantanément ; quelques mois de travail s'imposent. Bref, les implémentations (les mises en œuvre de J2EE) sont souvent partielles et les éditeurs, concurrence oblige, sont toujours tentés d'y apporter une touche personnelle…
Question : Cette spécification ne concerne-t-elle que les serveurs d'applications ?
Non. Tous les logiciels qui, dans le contexte d'une application distribuée, s'appuient sur un serveur d'applications (logiciel de gestion de contenu, progiciel de CRM) sont potentiellement concernés par J2EE. A titre d'exemple, la version 6.0 de Broadvision, un outil de gestion de contenu, tient compte de ces spécifications afin de pouvoir s'adosser aux différents