Pendant nos entretiens, on a pu relever quelques points importants qui ont été soulevé par l’enquêté X. Son engagement est apparu au cours de son année de terminale, année où elle admirait ses professeures d’EPS car elle trouvait qu’ils faisaient un métier formidable et qu’elle aimait le sport car c’était pour elle un « plaisir hebdomadaire en quelques sortes ». Elle a donc décidé de s’engager dans ce métier en croisant plusieurs de ses passions, la passion du sport et celle de l’enseignement. On peut donc en déduire que la vocation peut apparaître avec l’admiration de certains professeurs, mais aussi par l’envie d’exercer ses propres passions. Bien que son projet de devenir enseignante s’est réellement concrétisé au cours de son année de terminale, mon enquêtée avait déjà cette idée depuis toute petite, car c’était le métier qui lui parlait le plus, le côtoyant plus que tous les autres métiers. En effet, durant l’enfance, on ne se rend pas compte de la multitude des métiers existant, et on se projette alors dans les métiers que l’on connait le mieux, selon madame X, ce sont « les métiers de l’enseignement, qui étaient pour moi les métiers les plus pratiqués et ceux qui me parlaient le plus et ceux dans lesquels je me projetais le plus. »
L’engagement professoral peut se manifester par un besoin de reconnaissance, pour le cas de Madame X, elle dit que pour elle la reconnaissance est importante et qu’il est important pour elle de « faire un métier où euh… Où les élèves nous aiment bien en fait, je ne me vois pas faire un métier où il n’y a pas de reconnaissance». Cet engagement peut aussi se traduire par une envie d’exercer un pouvoir sur les autres, de vouloir diriger les élèves, les materner, les protéger « j’aime vraiment ça, le fait de… De commander un groupe et euh qu’ils évoluent grâce à mon action. ». On peut voir qu’à travers cet exemple, les désirs inconscients d’une personne peuvent jouer un rôle déterminant dans leur choix de carrières.
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