Entretien d'un père avec ses enfants
Un nouveau personnage entre en scène le docteur : il n’est pas de la famille mais c’est un proche, c’est une ouverture sur la société, le cadre familial s’ouvre. Il apporte une nouvelle histoire, une nouvelle réflexion.
Mais très vite, il y a une querelle entre le philosophe et le docteur : ils se disputent autour de la question : Faut-il soigner tout le monde, même des criminels, des monstres ?
Question qui est encore d’actualité avec la prise en charge de la récidive
2 Les strates de lecture qui se dégagent et que l’on va explorer par les relectures :
1. Le thème du débat et la manière dont il est lancé : l’entrée en scène du docteur Arrivée du docteur Beissi qui entraine un nouveau récit : il arrive brusquement « Mon père en était là, lorsque le docteur Bissei entra » Effet de Rupture. Le narrateur le présente par son nom et par sa fonction Le docteur Bissei. On sait que c’est quelqu’un de connu grâce à l’article défini .On est dans un récit qui donne l’impression de la vraie vie. C’est le docteur et l’ami du père (il est proche du cercle de la famille, c’est même un intime : il s’assied, il prend une chaise) : il entre en scène en agissant en médecin : il l’examine. Il y a d’ailleurs beaucoup de verbes (collé) juxtaposé par des virgules. Il est symbole de sa fonction. Il n’y a d’ailleurs aucun portrait physique. C’est le cas dans toute l’œuvre. On se demande pourquoi : Les personnages symbolisent des idées ou une fonction ou un rapport familial, souvent les trois. C’est bizarre car on se croit dans un récit autobiographique, de souvenirs (éléments biographiques de Diderot) et en fait on s’aperçoit qu’on est dans un livre d’idées. Les personnages ne sont pas construits comme on l’a vu l’an dernier : ce n’est pas un roman. C’est une démonstration, un essai ? Le lecteur est un peu perdu. Le père demande des nouvelles d’un des patients, méchant homme qui est accusé de «