Epicure lettre a ménécée
Lettre à Ménécée
Epicure est un philosophe grec qui fonda une école à Athènes. Sa connaissance fait des plaisirs le principe du bonheur, à condition d’en rester maître. La lettre à Ménécée est un traité de la méthode du bonheur qui analyse les conditions du bonheur.
Préambule
•Rôle de la philosophie : Pour Epicure, le seul moyen d’atteindre le bonheur est de philosopher. Au lieu d’aller spontanément au bonheur, il faut se questionner sur la voie à suivre. Ainsi, la philosophie est la seule à pouvoir procurer une vie heureuse. C’est pour cela qu’Epicure dit qu’il faut philosopher tout de suite, pour garantir la santé de l’âme et ne pas retarder le moment du bonheur car à courir après le bonheur sans la bonne méthode, on pourrait finir par mourir sans être heureux.
•distinction jeune/vieux : *Le jeune se trouve dans la crainte de ce qui est à venir. Il faut donc qu’il se délivre de cette crainte, que le vieillard n’a pas.
*Le vieillard, s’il a bien vécu, ne craint plus de perdre les biens qu’il espérait car ils les possèdent dans sa mémoire et peut puiser dans ses souvenirs heureux et ainsi revivre le plaisir passé comme un nouveau plaisir.
I. Le soin de l’âme : combattre le trouble de la pensée
1. La pensée des dieux
•Rompre avec la religion populaire : *Pour Epicure, la religion populaire est une des causes du malheur de l’homme car ils sont persuadés que les dieux interviennent dans leur vie. C’est ainsi que les hommes vivent dans la crainte permanente des dieux en ayant le souci de leur plaire et la peur de leur déplaire (« l’idée que les plus grands dommages -accusations contre les méchants- sont amenés par les dieux ; ainsi que les bienfaits »).
*La religion populaire est impie : elle repose sur une fausse piété qui repose elle-même sur une fausse idée des dieux (« l’impie n’est pas celui qui supprime les dieux de la multitude, mais celui qui attache aux dieux les opinions de la multitude » ) : impie car attribue aux dieux