Epidémiologie pneumologie
L’appareil respiratoire, interface entre l’air ambiant et le milieu intérieur est l’objet d’agressions aériennes multiples.
Il y a 3 grands facteurs de risques de maladies respiratoires :
La pollution, le tabagisme et les facteurs professionnels
I. LA POLLUTION DE L’AIR
La surexploitation ou la dégradation de l’environnement induisent des nuisances préjudiciables à la population.
Dans le domaine de la santé publique la pollution de l’air est responsable d’un certain nombre d’affections respiratoires.
La pollution atmosphérique se traduit par une modification des caractéristiques physico-chimiques de l’air susceptible d’engendrer un effet nocif pour l’homme. Il y a une formation de micros climats liés à l’urbanisation, aux phénomènes météorologiques : brouillards, pluies acides, couche d’ozone…
La nature des polluants :
- de gaz : dioxyde de souffre, gaz carbonique
- des particules : aérosols, fumées, hydrocarbures…
- Autres : amiante, produits d’isolation, climatiseurs
La source des polluants :
- La combustion : foyers industriels et domestiques, les moteurs ( oxyde d’azote)…
- Les industries : ex l’amiante, aérosols, climatiseurs…
- Le tabac : dans les lieux clos…
Les effets directs sur l’homme :
Ils sont évidents lorsque l’ on sait que l’homme respire environ 15 à 20 kg d’air par jour.
la pollution aiguë : catastrophe industrielle (Seveso , Bhopal…). Dans ce cas les victimes vulnérables sont les enfants, les personnes âgées et les insuffisants respiratoires.
Maladies d’actualité : bronchiolite, SRAS, légionellose…
La pollution chronique : concerne essentiellement les populations urbaines
Ses effets à long terme sont les maladies respiratoires, par mécanisme d’irritation, phénomènes allergiques ou de cancers.
Tout ceci augmente la morbidité des problèmes respiratoires , de l’asthme
L’amiante entraîne des K de la plèvre qui peut être dorénavant reconnue comme maladie