essai bref
L'homme, pendant sa existence, a toujours discuté sur l'Amour et sur sa Nature. Les questions qui ont porté l'homme à s'interroger sur la nature de ce sentiment sont liées à deux aspectes contradictoires: le plaisir et la souffrance.
Nous avons analysé quatre textes contenant l'essence de l'Amour dans ses deux formes. Ces textes vont composer notre corpus.
"A' la douceur de la saison nouvelle" (Guillaume IX D'Aquitaine, XII siècle)
"Ce bouton qui me plaisait plus que nul autre" (Guillaume de Lorris - Roman de la Rose, 1230)
TEXTE COMPLEMENTAIRE "la courbe des tes yeux" (Paul Eluard - Capital de la douleur, 1926)
TEXTE COMPLEMENTAIRE "Io voglio del ver la mia donna laudare" (Guido Guinizelli, XIII siècle)
Donc, la problématique émergeant est:
Les deux aspects sont évidents dans chaque componiment. La joie nait du souvenir d'un Amour partagé, dont la nature fait de fond à les œuvres qui sont inspirées par la femme. Au même-temps, le souvenir de la séparation, ou l'amour qui n'est pas partagé, provoquent le tourment du poète qui port jusqu'à la mort. L'amour courtois a la même structure du système feudale où le poète se soumette à la femme du seigneur; par conséquent il y a la culpabilité du poète qui trahit la confiance de son maitre.
Dans la France provençal au XII siècle, les troubadours unissent le code de l'amour courtois et le lyrisme en créant la littérature courtoise. Le protagoniste est le chevalier de cœur noble qui vénère la femme à travers des épreuves de courage. Il s'agit d'un amour impossible est en même temps source de plaisir et de douleur.
Tout d'abord l'amour courtois est source de joie, surtout si partagé. En analysant "a' la douceur de la saison nouvelle" on