Les êtres humains sont avant tout (par définition) des êtres vivants, aussi ce texte de Georges Bataille met en place une « définition » particulière à l'homme. En effet ce dernier admet la thèse quel'homme est un animal qui nie le propre de la nature, dans ce qui le représente par rapport à son être mais également par rapport à son mode de vie, donc en d'autres termes qu'il n'est pas un êtrevivant comme les autres puisqu'il entretient sa propre nature que l'on peut appeler « culture ».Alors quel lien particulier l'homme, dont la culture prend une place majoritaire dans la vie ,entretient-il avec la nature ?L'énonciation de la thèse de l'auteur ouvre le texte (ligne 1 à 2) elle est posée comme un « fait peu contestable » donc comme un fait concret,puis est suivie (ligne 2 à 4) del'explication de la négation du donné naturel du à la société humaine qui impose par la technique et le travail,mais également (ligne 4 à 6) de la négation de l'animalité et du rejet de l'instinct del'homme par l'éducation puis par le lien nécessaire entre les deux négations pour donner un être unique : l'homme, l'auteur nous montre l'évidence de ce rejet pour devenir homme (ligne 6 à 12).
Enexpliquant ce texte nous pourront malgré tout remarquer que l'homme de part sa culture est négateur de son état naturelle.
Georges Bataille commence donc,ligne 1 à 2, par une première affirmation, ilannonce que son texte est dirigé sur ce que l'on peut appeler un "principe", il démarre alors sur du concret,du solide, car rien n'est déduit dans ce texte. En effet, le principe pour Descartes estune vérité de fait à partir de laquelle on conclut à tout un ensemble de vérités nouvelles. L'auteur se place donc de manière incontestable et irréprochable il incite le lecteur à prendre son point devue de manière subtile, de manière à convaincre et à amener ainsi son point de vue en première place dans les esprits,sans tout autant nous forcer à y prendre part. Le principe qu'il présuppose est