En novembre déjà il faisait froid à Madrid. Les garçons je ne jouent pas dans la rue. Des balles perdues cassaient les cristaux des maisons. La nôtre était non loin du front de bataille. Ma mère doit aboutir à la rue toute l'après-midi pour aller au métro au centre de Madrid, à un café de comédiens, parce que ils ouvrent les théâtres et elle ne veut pas perdre des contacts. Elle et mon l'oncle, qui a maintenant une charge(poste) syndicale importante, arrivent la nuit, à l'heure du dîner, avec les nouvelles récentes, qui ne ressemblent pas à celles qui viennent dans les journaux. Sur les rues éclatent des balles d'obus, des bombes d'aviation.

Quand le bombardement continu nous nous réfugions dans le sous-sol de la maison. J'ai l'habitude de descendre avec le livre de chimie pour continuer d'étudier, parce que il y a des projets de se terminer tôt et il y aura des examens en janvier. D'autres fois je prend un roman. Dans le sous-sol les filles des propriétaires sont là aussi Marie, notre bonne, et la femme d'un voisin, belle et mal enveloppée d'une robe de chambre. Il y a d'autres réfugiés, mais je mentionne uniquement les femmes qui attiraient plus mon attention.

Ma grand-mère ne veut pas allé au refuge; elle dit qu'il lui est égal de mourir d'une explosion d'une bombe que d'être asphyxiée sous terre. Nous, ma mère et mon oncle, nous nous sommes aussi faits à l'idée qu'il faut mourir d'une forme ou autre. elle va à mourir parce qu'elle est vieille. Mais mon oncle, ma mère, la bonne et moi ne devons pas mourir, il serait injuste. Et aussitôt dès qu'ils font une explosion les premières balles d'obus, nous allons courir aux escaliers en bas, vers le sous-sol. Tous nous avons peur et