*D. Le sérieux de l'amour n'est pas dans la réciprocité des sentiments, mais dans la procréation d'un individu déterminé E. Chaque individu doit son caractère *a* son père, et son intellect a sa mère. Il est comme une nouvelle idée platonicienne surgissant dans le monde des phénomènes*
F. L'intérêt de l'espèce ne peut surmonter l'égoïsme individuel qu'en faisant naître A. On ne peut pas nier l'importance de la passion amoureuse dans l'humanité. Pourtant les philosophes en abandonnent le plus souvent l'étude aux poètes et aux écrivains*
B. Les intrigues amoureuses sont présentes dans toutes les activités humaines. Il n'y a de différence que dans l'individualisation plus ou moins grande du choix amoureux*
C. Il s'agit toujours d'une « préméditation de la composition de la génération future dont dépendent à leur tour d'innombrables générations »* une illusion dans la conscience individuelle. Cette illusion est l'instinct qui maintien, rétablit le type de l'espèce, même au détriment de l'individu*
G. Confirmation par l'observation de l'instinct chez l'animal* H. Confirmation par les *moeurs* humaines*
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**II) Les considérations qui guident la préférence sexuelle**
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A. Considérations générales qui concernent directement le type de l'espèce. L'âge, la santé, la conformation du corps, la plénitude des chairs, toutes considérations qui se rapportent directement à la procréation*
B. Les femmes recherchent avant tout la virilité*
C. Il en est de même des qualités physiques ; celles du caractère chez l'homme, celles des qualités de l'intellect chez la femme. Elles doivent pouvoir se compenser pour la conservation du type spécifique*
D. Considérations relatives, propres aux individus. Elles rectifient les déviations du type de l'espèce : chacun aime chez l'autre ce qui lui fait particulièrement défaut. Il en est ainsi de la force musculaire, de la taille, du tempérament, de la conformation du visage, du teint.*
E. Excursus : Il n'y a pas de