II- Les progrès de la médecine pour répondre à un besoin vital.

Chez l’être humain le besoin vital correspond à un besoin primaire c’est-à-dire nécessaire à sa survie. Ce besoin s’oppose aux besoins d’accomplissement qui sont dits secondaires.
Certains progrès de la médecine permettent de répondre à des besoins vitaux en permettant de sauver des vies ou d’améliorer grandement la santé d’une personne atteinte d’une maladie.
Du fait de leur caractère vital, les différentes pratiques médicales qui posent en premier abord des problèmes d’éthiques semblent être mieux acceptées dans notre société.
Cependant quelques réticences subsistent, lorsque ces progrès prennent de nouvelles formes jusque-là inconnues ou bien lorsque le caractère vital devient prétexte à des abus.
Pour illustrer les différents progrès et leurs limites d’un point de vue éthique, nous allons prendre des exemples concrets de l’actualité.

A) Des progrès bien connus : le don d’organe
Le don d’organe consiste à donner un de ses organes afin de le transplanter sur un autre individu grâce au progrès de la médecine et des nouvelles technologies médicales qui ont été mises en place.
Il y a plusieurs formes de dons d’organes. En premier lieu, il y a le don d’organe de son vivant qui consiste pour un donneur majeur en bonne santé à donner un organe non vital, tel que le rein ou une partie du foie.
En second lieu, il y a le don en état de mort encéphalique, qui consiste à prélever sur un individu en état de mort encéphalique- attestée par deux électro-encéphalogrammes établis à quinze minutes d’intervalles- un ou plusieurs organes.
Les polémiques liées aux dons organe sont moindre du fait du contexte qui les accompagne, notamment une forte législation pour prévenir les abus et des valeurs qui se sont créés grâce à la communication sur ce sujet.

1) La législation des dons
En France de nombreuses lois encadrent le don d’organe de son vivant et en état de mort encéphalique en France.