Ethnographie et sport
Le travail qui va suivre porte sur l'ethnologie du tennis. Il ne s'agit pas ici d'une étude qui porte sur la discipline sportive dans sa globalité. C'est au contraire un travail complexe, spécialisé et centralisé visant à étudier les enjeux, majeurs et mineurs, qui caractérisent ce sport. Le but premier de ce travail consiste en une comparaison qui s'articule autour des acteurs du tennis (les joueurs), et des spectateurs (la foule, le public sportif). Pour cette étude, l'échelle professionnelle est privilégiée car c'est au plus haut niveau qu'on peut analyser les particularismes du joueur et du public dans la mesure où le tennis s'est spectacularisé et planétarisé depuis 1970.
Dans un premier temps, il conviendra de s'intéresser aux spécificités d'un joueur de tennis professionnel (son suivi tout au long du calendrier tennistique en terme de résultat, son type de jeu, ses qualités...) en fonction de son pays d'origine (Angleterre, Espagne, Russie, Croatie, Suisse et Amérique).
Dans un deuxième temps, cette étude va permettre de mettre en évidence les aspects des passions sportives et d'établir des parallèles entre elles. Après la spécificité concernant le niveau de pratique, il a fallu ciblé un public à la fois diversifié et restreint. Pour cela, l'analyse du spectacle sportif et des spectateurs des tournois du Grand Chelem semble convenir. Ces tournois que sont l'Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon et l'US OPEN, ont l'avantage de s'étendre sur l'espace mondial (Melbourne, Paris, Londres et New-York respectivement) et permettent d'entrevoir les différences, en termes d'attitude, de soutien au(x) sportif(s)....
Pour mieux cerner ces objets d'études, on définira