Etienne jodel, sonnet commentaire
Etienne Jodel : poête de la renaissance ayant participé à la pléïade poème sonnet, utilisation d'aexandrins ce qui n'est pas commun dans le sonnet c'est un homme qui dit en claire que l'amour l'a sauvé. Les deux premiers quatrains parlent de sa souffrance d'avant, les deux tercets (utilisation d'ailleurs de "mais") parle de son bonheur après avoir rencontré l'amour
Etienne Jodel est un poète et dramaturge français de la Renaissance. Très peu connu à son époque, il fut pourtant membre de la Pléïade et fait parti, comme Ronsard et Du Bellay, des écrivains de Défense et Illustration de la langue française. En tant que dramaturge, il est le premier à utiliser des alexandrins dans la tragédie, nous voyons qu'ils sont aussi étonnament présents dans le sonnet que nous allons étudier s'intitulant "Comme un qui s'est perdu". Dans ce dernier, le poète rapporte les sentiments éprouvés pendant l'absence de la femme aimée. Ainsi, nous pouvons nous demander en quoi la construction de ce poème se marie à son sens? C'est à cette question que nous allons tenter de répondre en commençant donc par analyser le rapport entre la structure et le sens du poème, puis nous nous pencherons sur la conception du bonheur et de l'amour qu'apporte Etienne Jodel. 1/ Rapport entre structure/sens
a) D'abord, ce poème est un sonnet, et cette forme est ici parfaitement adaptée puisque le poème se trouve être en deux temps. Dans les quatrains le poète aborde son désespoir lorsqu'il est loin de la femme aimée "J'avais perdu longtemps/ Voie, route et lumière" ligne 7, alors que les tercets, débutant d'ailleurs par une conjonction "mais" ligne 9, rapportent le bonheur ressentis lorsqu'il se trouve près d'elle "heureuse clarté" ligne 13. Etienne Jodel ne fait jusque là pas grand acte d'originalité, on a bien la présence de rimes embrassées et semblables "profondes/ondes" ligne 1, 4 ; "gens/vents" lignes 2, 3 ; cependant le poète fait donc l'usage de