Etre femme et être mère: l'allaitement et la vie active
Mais est ce qu’on peut dire pour autant que les femmes allaitent pour des raisons médicales? La réponse évidement est non, c’est psychologiquement que tout l’enjeux demeure. Le rapport charnel entre la mère et l’enfant est ce qui compte le plus dans la décision d’allaiter. C’est ce rapport privilégier et le côté exclusif qui est tant souhaité par les mères.
Si l’allaitement connaît de ce fait une forte croissance (+10% en 10 ans) c’est également une question de contexte. Ce n’est pas uniquement due aux recherches scientifiques effectuées pour prouver les bienfaits médicaux. En effet, il y a trente ans, la tendance était au biberons. On prônait la liberté de la femme et le biberon incarnait littéralement cette esprit d’émancipation. D’ailleurs, d’après la philosophe Elisabeth Badinter:
"Le biberon, je n’hésite pas à le dire, a été un objet moteur de l’égalité des sexes à l’intérieur des familles. Il a permis de décharger les mères". C’est vrai qu’on peut se poser la question de la place du père dans l’allaitement. Est il rejeté? Inutile? De trop? D’un autre côté, l’allaitement étant beaucoup plus fatigant que le biberon, est il juste que seul la femme s’occupe de nourrir l’enfant?
Les changements contextuels apportent également d’autres notion comme celle de la peur au niveau alimentaire. Il est vrai que le consommateur a perdu cette confiance envers les produits industriels, et le secteur de l’alimentation est très touché. Certains scandales, comme celui de la vache folle ou encore, les problème de lait maternisé en chine qui provoquait des dérèglements hormonaux chez les nourrissons qui se retrouvaient a quelques mois avec de la poitrine, ont totalement