En voyant cette question, instinctivement on répondrait oui, la liberté c’est ne se soumettre à rien, mais est ce vraiment le cas ? C’est ce que nous allons essayer d’argumenter avec une première partie qui approuve cette question : la liberté exclu la soumission, en deuxième partie on montrera que l’indépendance pure peut être une illusion et en troisième partie nous montrerons que la liberté c’est aussi se soumettre aux règles qui nous entourent.

La liberté désigne la possibilité d’agir à sa guise, selon ses choix et n’ayant aucune domination, sans avoir de compte à rendre à personne d’autre qu’à soit même (indépendance).
La liberté est alors définie comme toute puissante et elle correspond à la possibilité d’accomplir tous ses désirs, de réaliser ses rêves quels qu’ils soient. Agir sans être déterminé par une raison, une contrainte, c’est être indifférent, c’est faire quelque chose sans savoir pourquoi on le fait, ceci peut donc donner lieu à des actes purement gratuits. Etre libre reviendrait aussi à faire des mauvaises choses juste pour le plaisir de braver les interdits. Dans le livre Les confessions, Saint Augustin ressent le sentiment de victoire et de bonheur immense après avoir commit un vol de poires, acte qui est pourtant défendu par l’Eglise.
Nous pouvons aussi parler de Calliclès, personnage imaginaire présenté par Platon dans le texte de Gorgias, qui pense que seules les lois de la nature, donc nos désirs, nos pensées, sont bons pour la liberté. Pour lui, il est juste que les plus forts soumettent les plus faibles puisque la nature va dans ce sens. Les lois inventées par l’homme sont donc plutôt des freins pour la liberté.

Etre libre oui, c’est faire ce que l’on veut sans se soucier des conséquences, sans avoir de contraintes qui limitent nos actions, cependant dans la vie nous sommes confrontés à de nombreuses limites. C’est pourquoi nous allons voir ensuite que la liberté totale peut être remise en cause

Socrate remet cette liberté en