Etre soi-même est-il un idéal?
Idée de l’intro : Parler de soi n’est pas chose aisée. Il faudrait être capable de prendre un recul suffisant à soi-même tout en explorant le plus profond de soi-même. Il s’agirait donc de sortir de soi-même pour mieux y retourner. Au contraire, les idéaux, s’ils naissent de notre esprit, ne sont portés directement que sur le monde qui nous entoure. En ce sens, ces deux notions apparaissent a priori contradictoires. Alors, si ces deux notions sont contradictoires, cela signifie qu’il n’est pas possible que soi-même soit conforme au modèle, à l’idéal que nous nous forgeons de nous-mêmes. Pourtant, si l’idéal est conçu par notre esprit, il fait pleinement partie de nous-mêmes. Il est donc légitime de nous interroger sur le rapport intrinsèque et tendu que nous entretenons avec l’idéal. Spontanément, être soi-même semble aller de soi, faire partie de la plus concrète et parfois même, nous allons le voir, des plus douloureuse des réalités. Cependant, si je suis capable de penser l’idéal c’est qu’il existe une part d’idéal dans ce même moi-même, aussi réel qu’il soi. Comment cet idéal en moi peut-il composer avec la réalité du monde qui nous entoure?
I. La conscience de soi , une douloureuse réalité J’ai conscience de moi, rien n’est plus normal : Bergson Par le chemin de conscience de moi (Descartes), je fais l’expérience de mon imperfection Mon imperfection c’est que je ne me connais pas. Prise de conscience douloureuse (Oedipe)
II. De l’idéal en moi Je ne suis pas capable d’être un idéal, mais de le penser. Penser l’idéal, ca m’enlaidit moi même puisque ca enlaidit le réel Car je suis aussi dans le réel, je suis aussi un corps : Suis-je ce que je suis ou ce que fais ? => Union âme/corps
III. Prendre conscience pour faire Nécessité de connaître ses point faibles pour atteindre sa majorité, sa capacité critique, sa capacité de jugement => voir Kant « Qu’est-ce que les lumières » La connaissance