Dissertation de Philosophie

Inscrit premièrement au fronton du palais de Delphes, et reprise par Socrate comme leçon pour ses étudiants, la célèbre phrase « connais-toi, toi-même » renvois aux hommes à faire une introspection avec l’objectif de saisir sa conscience pour comprendre ses actions et ses réactions dans leurs vie afin d’achever un bien être tant que physique comme morale. Mais peut-on réellement avoir une connaissance complète de soi ? Cette recherche de connaissance entraîne au sujet à réfléchir et à prendre conscience de certaines de ses réactions ou émotions qu'il tente par la suite d'expliquer. Cependant se pose alors un problème d’interprétation qui nous entraine à nous demander si on n’a pas besoin d’autrui pour nous connaitre. Et même si on aura les outils pour saisir une « carte » de notre conscience, qui nous permettrait d’avoir une connaissance totale de nous, est-ce que les choses qu’on apprendrait vont être supportables pour nous ? Enfin, c’est valable de nous demander si la société conditionne la perception que l’homme a de soi-même. Pour répondre à tous ses questions, nous étudierons dans un premier temps qu’on peut se connaitre soi-même ; pour ensuite voire que cela n’est pas du tout possible ; puis dans un dernier temps, on analysera le rôle déterminant qui a la société face à la perception que l’homme produit de soi-même.

« Je pense, donc je suis » : Descartes stipulait cette phrase comme la principale distinction entre un objet, privée de raison, et un sujet, porteur d’un corps et un esprit conscient qui peut penser. Posséder un « je » dans sa représentation, élève l’homme et le fait une personne avec une identité personnelle définie par sa conscience selon Kant. Le philosophe allemand montre que chaque homme est par nature porteur d'une faculté exceptionnelle, qui le distingue de tous les autres êtres vivants en les dominant : seul l'homme peut savoir ce qu'il pense ou ce qu'il ressent intérieurement.

A différence d’un