Objet : Etude comparative des différentes écoles : classique, Marxiste et keynésienne. L’histoire de la pensée économique permet de mettre en évidence trois principaux courants : le courant libéral, le courant marxiste et le courant keynésien. Autour de ces trois courants, gravitent plusieurs théories économiques et écoles de pensée fournissant des explications alternatives aux problèmes économiques contemporaines. Le courant classique revendique essentiellement l'idée du "laisser-faire", conviction qu'on retrouve dans le capitalisme pur. Dans cette vision, les cycles économiques sont des processus économiques naturels qui ne requièrent aucune action de la part de l'État. Ainsi, pour Smith la prospérité de l’économie suppose la paix et des taxes modérés, il est donc favorable à une intervention de l’état limitée aux fonctions régaliennes de l’économie (police, justice , défense , diplomatie) .
Quant ‘au courant Keynésien qui prône la possibilité de l’intervention de l’état en période de crise, Keynes affirme que l’état ne doit pas rester neutre face à la dépression engendrée par une telle conjoncture, notamment en augmentant les investissements afin d’accroitre le revenu national et donc la demande des agents économiques, l’objectif final serait d’atteindre le plein emploi, une fois atteint, l’état doit cesser son interventionnisme.
Contrairement aux précédents courants le marxisme prône le tout état (superstructure), qui contrôlerait tous les secteurs d’activité . Pour les classiques, SAY affirme que l’offre créé sa demande, la monnaie est donc un voile , elle ne joue aucun rôle essentiel dans le système économique , les produits s’échangent par eux même , toutefois , l’équation quantitative de la monnaie permet d’affirmer que toute augmentation de la masse monétaire se traduirait par une hausse des prix (inflation) .
Rompant avec l’analyse classique, qui ne considérait que deux des trois fonctions