Ce corpus se compose de trois extraits de romans: La princesse de Clèves de Madame de Lafayette (1678), Madame Bovary de Gustave Flaubert (1857), et Les Misérables de Victor Hugo (1862). Ces extraits sont des portraits et nous allons évoquer les sentiments que ressent le lecteur en les lisant. Pour Mlle de Chartres, son portrait est mélioratif car elle est représentée comme une beauté parfaite « il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde » (ligne 1). Quand le lecteur lit son portait, il a de l'admiration, de l'envie pour cette femme qui est si belle et si convoitée : « l'on avait déjà proposé plusieurs mariages » (ligne 22). C'est comme une obligation, on ne peut que la remarquer, elle est le centre de l'intérêt de par son éclat et sa grâce. Elle est bien éduquée, vertueuse, intelligente, elle a une bonne situation sociale: « Cette héritière était alors un des grands partis qu'il y eût en France » (ligne 21). Le narrateur la représente de manière appréciative, donc le lecteur est obligé de ressentir comme une sorte d'émerveillement pour cette femme avec tant de charme.

Tandis que pour les portraits de Claude Bovary et Cosette, ils sont péjoratifs, les deux personnages ne font pas envie, ils évoquent de la pitié, de la souffrance, de la peine.. Le narrateur insiste sur la laideur et la maigreur de Cosette: « Cosette était maigre et blême » (ligne 3) « grands yeux enfoncés dans une sorte d’ombre profonde étaient presque éteints à force d’avoir pleuré. Les coins de sa bouche avaient cette courbe de l’angoisse habituelle », «mains perdues d’engelures », « l’on y distinguait partout des taches bleues ou noires » (lignes 5, 6, 10, 18). Cette enfant fait horreur à cause de ses habits si légers en hiver, et de cette crainte qu'elle dégage. Charles Bovary est un enfant rejeté, persécuté par ses camarades, il a une position sociale basse comme il vit à la campagne, ses habits sont trop petits : « son