En novembre 2010, madame edwige antier, pédiatre et députée, a déposé une proposition de loi visant à interdire tout châtiment corporel dont la fessée. qu’en pensez-vous ?

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En novembre 2010, Madame Edwige Antier, pédiatre et députée, a déposé une proposition de loi visant à interdire tout châtiment corporel dont la fessée. Qu’en pensez-vous ?

On appelle châtiments corporels les fessées, gifles et les coups portés à l’aide d’un fouet ou d’une baguette infligés aux enfants. Longtemps utilisés comme instrument d’éducation chargé de « redresser l’âme », selon l’adage « qui aime bien châtie bien, ils étaient tolérés dans les institutions comme dans les familles. En France, ils sont interdits sauf à la maison à condition qu’ils ne provoquent pas chez l’enfant de blessures apparentes. Madame Edwige Antier a déposé une proposition de loi visant à les interdire totalement. Il est intéressant de s’interroger sur les raisons de cette demande et sur ses conséquences.

Il faut préciser tout d’abord que 22 pays de l’Union européenne ont aboli les châtiments corporels, la Suède ayant été la pionnière en 1979. De plus, le Conseil de l’Europe a initié une campagne internationale en 2008 et met à la disposition des gouvernements, parlements, autorités locales, réseaux professionnels et société civile des outils d’aide. La France a ratifié en 1990 la Convention des droits de l’enfant qui stipule que les Etats signataires prennent toutes mesures pour protéger l’enfant contre toute forme de violence. Or, les châtiments corporels sont une violation des droits de l’enfant à l’intégrité physique, à la dignité humaine et à la protection égale de la loi qui les interdit entre adultes. De plus, ils créent des dommages physiques et psychologiques graves chez les enfants qui auront des répercussions sur leur vie adulte. Quant à leur valeur éducative, elle est discutable : d’une part son efficacité en matière de discipline est faible, d’autre part elle justifie la violence comme stratégie acceptable pour régler les conflits et obtenir la soumission d’autrui. Enfin, il existe des moyens plus positifs pour instruire, éduquer, corriger ou discipliner les

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