2- Les pertes humaines et matérielles sont considérables. Cinq cent mille combattants ont été tués à
Verdun en dix mois, quasiment autant dans chaque camp. Beaucoup n ’ont pas été identifiés, voire ensevelis sur le champ de bataille.
L ’extrême violence des combats rendait les conditions psychologiques très dures.
Les destructions ont été considérables: 9 villages ont été définitivement abandonnés; la terre du champ de bataille est stérile sur dix mètres de profondeur.

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Les tranchées à Verdun

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3- Les conditions de vie au fort de Vaux, du 2 au 17 mai 1916.
“ Huit mille obus tombaient chaque jour sur le fort et ses environs, et ceci par une journée calme. On vivait dans la crasse, barbe de quinze jours, couverts de poux, au milieu d’une âcre odeur de sang venant de l’infirmerie, simple casemate où l’on entassait les blessés et où les morts attendaient qu’on les jette, comme on pouvait , la nuit, dans une fosse. On pataugeait dans l’urine aux W.C où l’ammoniaque rendait l’air irrespirable. Partout, dans les couloirs, les hommes étaient entassés, couchant pêle-mêle dans les positions les plus diverses. Le degré de fatigue de tous était tel qu’il suffisait de s’asseoir ou de se coucher pour dormir , dormir comme jamais nous ne dormirons plus. ”
L. Laurent, caporal, compagnie 7/51 de génie.

4- Dans les tranchées
« […] A la souffrance morale de croire à chaque instant la mort nous surprendre viennent s’ajouter les souffrances physiques des longues nuits sans dormir : huit jours sans boire et presque sans manger, huit jours à vivre au milieu d’un charnier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombés la veille.[…] »
Gaston.

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3- Les conditions de vie sont déplorables.
Les soldats souffrent d ’une fatigue extrême, bien qu’ils soient fréquemment relevés pour éviter les mutineries. L ’hygiène est inexistante; les soldats vivent dans la boue, au milieu des rats et des poux ce qui leur vaut le nom de poilus .
Ils souffrent également