etude de marché cosmétique
Il s’agit d’une réponse naturelle adaptée à des besoins, c’est la raison pour laquelle Pascal écrit qu’ils sont « instruits » en fonction des besoins, par exemple quand les adultes ne nourrissent plus leurs petits, ceux-ci commencent à chasser ou s’exercent à voler pour quitter le nid quand celui-ci devient trop petit. L’instinct peut être, à la rigueur, assimilé à une « science », en tant qu’il permet à l’animal une adaptation à son milieu naturel sous forme de comportements adaptés, cette science néanmoins est « extrêmement fragile » et « se perd » dès que les besoins qui en avaient rendu l’usage nécessaire sont satisfaits. Cela veut dire qu’elle n’est pas transférable pour d’autres actions. La réponse naturelle, (à ne pas confondre avec une idée de la nature divinisée) est efficace sur l’action présente, ainsi l’instinct de chasse permet à l’animal d’agir efficacement quand il a faim, ou si ses petits ont faim. Mais il ne chassera pas pour un autre besoin, ni pour ses voisins. Ce qu’on retrouve ici, c’est donc bien (voir la réponse à la question 1) l’aspect étroitement fixe et borné des « nécessités » de la vie biologique, qui limitent du même coup à la stricte nécessité du besoin, les capacités que l’instinct confère à l’animal. Ce qui borne l’instinct lui-même à n’être que l’instrument de la nature : ni l’animal ni l’instinct ne sont donc le véritable principe actif d’eux-mêmes ; l’animal ne s’instruit pas, pas plus que l’instinct ne se cultive : c’est la nature qui par le biais des dispositions instinctives dont elle dote les animaux, les instruit à mesure que la nécessité les presse ».
Or l’homme et sa raison apparaissent à l’exact opposé de ce tableau, et le simple rapprochement de ces deux phrases produit un