Etude dette et capital - finance
Etude dette et capital
« Le capital est doux, la dette est dure. Le capital pardonne, la dette exige. Le capital est un coussin, la dette est une épée. » Commentez cette phrase de Bennett et Glassman (1988).
1 223 milliards d’euros. Voici la dette publique d’un Etat qui selon les dernières actualités semblerait près de la faillite. La France a atteint un nouveau record, ses dépenses progressent de 20% par an. Cette dette est dure, elle devrait contraindre à l’austérité. Elle exige des mesures et un remboursement auprès des emprunteurs pour éviter la faillite. Si le capital est un coussin sur lequel on peut se reposer, la dette est une épée de Damoclès qui trône au-dessus de notre tête n’attendant parfois qu’un souffle d’air pour tomber. Voici ce qu’annoncent Bennett et Glassman. En revanche, le capital est sûr, et peut servir de filet de sécurité. Avant de détailler plus, définissons les termes importants.
Dans le cycle de financement d’une entreprise, deux types de ressources peuvent intervenir afin de financer l’actif économique : * Le capital (les capitaux propres) : fonds des actionnaires, bénéfices du résultat net non distribués comme dividendes. Ils financent une partie de l’investissement et servent de garantie aux créanciers. * La dette (on réduit aux dettes financières entrant vraiment dans la politique de financement, contrairement aux dettes d’exploitation dans le cycle d’activité) : ce sont les emprunts ou obligations émises afin de se financer.
Ces ressources sont donc selon les entreprises réparties différemment pour assurer la stabilité financière. Bennett et Glassman voient en la dette un danger et une contrainte. Nous pouvons nous poser la question suivante.
« Le recours au capital doit-il être privilégié au recours à la dette dans les choix de financement ? »
Dans un premier temps, nous verrons que le capital présente des sécurités non négligeables, alors que la dette est