Etude du moi
Il faut d'abord préciser que le terme "moi" est la mauvaise traduction[réf. nécessaire] de "ich" en allemand qui signifie plutôt "je". Cette approximation a induit toutes sortes de confusions[réf. nécessaire] avec une multiplication de termes comme "ego", "self", "soi" qu'il n'est pas toujours possible de différencier d'un auteur à l'autre et d'une traduction à l'autre (allemand - français; allemand - anglais; anglais-français; etc.). Notons qu'à la fin du XIXe siècle la question du dédoublement du moi était très à la mode, elle était étudiée entre autres par Freud et Pierre Janet.
Le moi dans la première topique[modifier | modifier le code]
Dans la métapsychologie freudienne, depuis l'Esquisse 1 le terme désigne de manière plus ou moins précise la personnalité dans son ensemble. Dans l'Esquisse, il le voit comme l'ensemble des investissements entre neurones "psy" présents à tel ou tel moment, au sein desquels un constituant permanent se sépare d'un constituant changeant. Plus tard, il est aussi l'instance qui intervient dans la dualité des pulsions sexuelles et d'autoconservation. Il est le représentant de ces dernières et fonctionne à leur service, c'est-à-dire en déclenchant le refoulement qui détourne la représentation psychique censurée et la renvoie dans l'inconscient.
Le moi dans la seconde topique[modifier | modifier le code]
Dans la seconde topique, Freud dégage trois instances qui assurent une fonction précise dans l'appareil psychique : le Moi, le Ça et le Surmoi. Le "Moi" possède deux facettes : le Moi idéal et l'Idéal du Moi. Le premier est celui qu'un individu incarne lors de ses rêveries, c'est le surhomme auquel le Moi s'identifie alors qu'il accomplit des actions héroïques fantasmées (rêvées). L'Idéal du Moi est un absolu que l'individu tente ou non d'atteindre, mais considère comme étant l'incarnation de sa vision de l'Homme parfait (notion extrêmement relative et subjective).
Formation du