I/ Un récit narratif pathétique (Du grec « Pathos »  Passion, souffrance)

Pathétique : Qui touche profondément, qui suscite une vive émotion par son caractère douloureux ou dramatique
Mlle de St Yves est donc rendu héroïque par le narrateur. Elle est très ému mais aussi accablé par le remord d’avoir obéi au désir d’un homme qui n’est pas son amant. Mlle de St Yves provoque chez le lecteur la compassion, la pitié.

 Le discours directe des lignes 17 à 20 rend réaliste les retrouvailles. Cela amplifie le pathétique.

-Description précise de l’état d’esprit de la belle St Yves
 « Confuse et charmée, idolâtre de l’ingénu et se haïssant elle-même » On a aussi affaire ici a deux contraire : Confuse ≠ idolâtre ; Charmée ≠ haïssant
 « Son habit était d’une simplicité extrême : Hyperbole. Cette simplicité inhabituelle de la Belle St Yves laisse penser qu’elle se dévalorise. Elle se refuse de plaire. Elle est humiliée de honte.
 « Elle voyait […] bienfaiteur « : dégout de sa propre personne » Funeste bienfaiteur : oxymore
 « Elle avait laissé […] sans même les regarder » Les boucles de diamants ont été offertes par Saint-Pouange. Elle se refuse d’accepter ce cadeau.

-Exagérations des sentiments
 Lignes 16 à 17 « La belle Saint Yves […] l’autre rappela bientôt son courage » : Hyperbole
 Ligne 19 : Apostrophe lamentatoire : « Ah ! »
 Lignes 7 à 10 : « Quand il fallut descendre du carrosse […] en articulant à peine quelques paroles. » Rythme rapide crée par l’énumération juxtaposée des sentiments. Impression d’une situation très longue, interminable qui amplifie les sentiments de Mlle de St Yves. Ses émotions deviennent physique « sa voix expire » ce qui suscite la pitié du lecteur.

II/ Un conte philosophique critique de la société du XVIIIème Siècle.

-Critique de l’autorité
Lignes 11 à 14 : Critique des Geôliers. » Cœur endurci ; ne pensant qu’à la rétribution attachée à la garde de leurs captifs ; fondant leurs revenus sur leurs