Etude d'oeuvre intégrale: L'école des femmes
Les jeunes filles avaient une situation spéciale dans le cercle familial, elles occupaient le dernier rang, l’héritage revenait essentiellement aux garçons. Elles étaient complétement soumises à l’autorité paternelle.
Les familles les mariaient par un mariage de raison, autrement dit d’intérêts (sociaux, économiques ou politiques), la situation de l’époux était proportionnelle à la dot de la jeune fille à marier. Elle ne pouvait choisir de prétendant. Lorsqu’elle était mariée, son premier rôle était de donner une descendance à son époux, et de s’occuper de la maison, sans se mêler de l’éducation des enfants et de la situation économique de la famille.
Ainsi, nous pouvons déduire que la femme n’était libre ni de choisir, ni d’agir, elle était sous l’autorité du père jusqu’au mariage, puis sous l’autorité du mari.
La femme était à la fois enfermée moralement et physiquement et son éducation était négligée: elle n’avait aucune vie sociale en dehors de son mari, empêchant ainsi tout épanouissement et désir d’indépendance, elle est obligée de garder la maison, et on se méfiait de leur curiosité et de leur désir d’accéder à la culture. On retrouve ces trois aspects chez Agnès qui a été séquestrée dés son plus jeune âge par Arnolphe, pour en faire une parfaite idiote, totalement ignorante allant même jusqu’à la priver de moyens d’écrire, car cet homme despotique et jaloux y voit un moyen d’être cocu. 2-Le mariage, thème récurrent de la comédie : On ne trouve pas le thème du mariage dans les tragédies. C'est un sujet comique. car c'est un rire grinçant qui révèle les tensions, les refoulements, les contradictions de la société. C’est un lieu de conflit: entre les générations, entre les sexes, entre les classes sociales. Comme il s’agit d’une comédie, tout fini bien et