etudiant
•La guerre des Six-Jours (1967) aggrave les sources de tension avec Israël et les États de la région. Israël occupe alors le Sinaï, la Cisjordanie, le plateau du Golan et Jérusalem-Est. Malgré le désaccord de l’ONU, l’État hébreu refuse de céder et de rendre les territoires, et pose comme préalable la reconnaissance de son existence par ses adversaires
Un conflit qui se recentre sur la cause palestinienne (1967-1988)1. La déstabilisation de la région•Les États voisins d’Israël sont déstabilisés par la menace palestinienne en Jordanie (difficultés avec les réfugiés).
•La guerre au Liban fait caisse de résonance avec le conflit israélo-palestinien. Le pays, déstabilisé par l’installation des Palestiniens chassés de Jordanie en 1970, entre dans une guerre civile qui commence par un accrochage entre phalangistes chrétiens et Palestiniens en 1975 à Beyrouth.
•Le 6 octobre 1973, la guerre du Kippour sonne comme une revanche des Arabes et un avertissement pour les puissances occidentales. L’Égypte lance une attaque contre Israël, mais l’échec militaire est total. Les deux Grands mettent fin à cette nouvelle crise.
2. La difficile affirmation de l’OLP•Yasser Arafat prend la direction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1969. Il est à la tête d’une organisation qui se fixe comme objectif la destruction d’Israël (charte de 1964). En 1974, l’OLP accède à un siège d’observateur à l’Assemblée de l’ONU. Les Palestiniens entament alors une guerre d’un type nouveau : actions terroristes, lutte contre les Israéliens dans les territoires occupés (première intifada en 1987).
•En juin 1982, le Liban est utilisé à la fois par Israël, la Syrie, l’Iran et l’OLP dans leur stratégie politique. Cherchant à détruire l’OLP,