Etudiants etrangers
Une fois finalisé, sans doute mercredi ou jeudi, ce nouveau texte sera envoyé d'ici la fin de la semaine aux préfets pour leur demander de faciliter l'obtention d'un permis de travail pour les étudiants étrangers «hautement diplômés», c'est-à-dire de «niveau au moins égal au master 2» selon ce projet de circulaire. Le cas de ces étudiants à «haut potentiel», notamment ceux ayant «une compétence spécifique recherchée» comme «la connaissance approfondie d'un pays ou d'une culture étrangère» sera particulièrement étudié. En clair, le nouveau texte devrait prendre davantage en compte les demandes au cas par cas tant des étudiants que de leurs potentiels employeurs. C'est une façon de revenir à la situation antérieure, celle de la loi de 2006.
«Que tous les malentendus soient dissipés»
Le gouvernement rappelle par ailleurs que le Code de l'entrée et du séjour des étrangers prévoit qu'une autorisation provisoire de séjour permet de chercher ou d'occuper un emploi après l'obtention de son diplôme pendant six mois, avec une prorogation possible de cette période.
La circulaire Guéant du 31 mai qui restreignait la possibilité pour les diplômés étrangers de rester en France pour y travailler a suscité ces derniers mois l'émoi dans le milieu de l'enseignement supérieur et dans celui des entreprises, au point que Laurent Wauquiez avait déclaré fin décembre sur France 2 : «On s'est plantés, il faut le dire clairement.»
Lundi soir, la conférence des grandes écoles et la