Eugène schneider - le creusot
Nom : Shneider
Prénom : Joseph Eugène
Surnom : « le grand rouge » (par ses ouvriers)
Date de naissance : 29 mars 1805 à Bidestroff
Opinion politique : politique conservatrice de Guizot (orléaniste), puis opinion modérée
Professions : industriel français, directeur des forges de Bazeilles, cogérant de l’usine du Creusot, conseiller général du canton de Couches et Montcenis, député du 5e collège de Saône-et-Loire, membre du conseil général des manufactures, ministre de l'Agriculture et du Commerce en 1851, président de la banque Société générale, régents de la Banque de France
Situation sociale : Issu d'une famille seigneuriale
Quel est son rôle dans la révolution industrielle ?
C’est le fondateur de la dynastie des maîtres de forges du Creusot, il fit de son usine la plus grande du monde (1845-75) en arrivant à exporter près des deux tiers de ses produits dans toutes les parties du monde. Schneider a institué pour cette agglomération des écoles gratuites, des hospices et un ensemble de services d'assistance qui lui valurent la grande médaille d'or à l'Exposition universelle.
Décès : le 27 novembre 1875 à Paris.
Le Creusot 1850-1939
La ville est alors dominée par les Schneider (Eugène et Adolphe) qui se tournent vers des productions modernes, notamment pour le chemin de fer ou l’armée. La qualité de sa production est alors mondialement reconnue. La société se distingue par la production d'aciers spéciaux ainsi que par l'utilisation d'outils modernes comme, par exemple, le marteau-pilon à vapeur qui permet de forger des pièces avec une grande précision. Elle est alors devenue une ville-usine, et compte alors 10 000 ouvriers.
En janvier 1870, la question du contrôle de la caisse de secours mutuel donne lieu à des arrêts de travail qui débouchent sur deux grèves en janvier (10 jours) puis en mars (23 jours).
En 1899 se déroule une grève générale qui ravive les tensions sociales, elle fut très dure.
Durant la 1ère Guerre Mondiale, elle