Schneider au creusot
Vue d’ensemble du Creusot en 1805
Les usines Schneider du Creusot : les ateliers de tournage, la fonderie de canons, les hauts fourneaux, les logements des ouvriers et les bureaux d’administration.
La fondation de l’entreprise Schneider
Le grand groupe industriel français Schneider a été fondé en 1836 par Eugène Schneider et son frère Adolphe. Il s’agit d’une entreprise de métallurgie ayant contribué activement à la révolution industrielle française de la première moitié du XIXème siècle.
C’est une société familiale car elle a appartenu aux Schneider plusieurs générations d’affilées.
Les deux frères fondateurs ont décidé de s’associer lorsqu’Adolphe Schneider a pris la direction de l’ancienne Fonderie royale du Creusot. La Fonderie royale avait été construite en 1782 en vue d’y fabriquer des canons grâce aux ressources importantes en houille de la région. Les frères Schneider ont donc hérité des vestiges de la Fonderie, de ses mines et de ses forges.
Mais c’est le fils d’Eugène Schneider, Henri qui a fait de l’entreprise familiale un vrai empire capitaliste en prônant le libéralisme, la non-intervention de l’Etat dans le monde économique et non-réglementation des conditions de travail. Ainsi, lorsque le journaliste J. Huret lui demande à la fin du XIXème siècle s’il croit que la concentration des capitaux et des moyens de production a atteint son niveau maximum ou si elle doit encore se développer, H. Schneider répond : « Il n’y a pas de maximum ! Ca marche toujours, ca n’a pas de bornes, ca ! »
Les secteurs d’activité de l’entreprise
Les activités de base de l’entreprise reposent sur le développement du chemin de fer, la construction navale et l’industrie d’armement. Ainsi, Eugène et Henri Schneider souhaitent mettre en œuvre des techniques d’avant-garde : la première locomotive à vapeur française est fabriquée au Creusot en 1838, puis les premiers rails. Le secteur de l’armement a été développé un peu plus tard dans le