Excitation , c'est une souffrance
Un de mes amis en Afrique prévoyait de déménager à paris avec espoir de se lancer dans le monde de la musique. Il était musicien et auteur de chansons, et c’était le moment pour lui de suivre ses aspirations moi je lui disais : si tu as vraiment décidé d’y aller, voyons un peu quelle est ton attitude :
: Et bien, je vais faire de mon mieux. Je me dis : je dois tenter ma chance e t si ça ne marche pas, ça ne marche pas. Il faudra juste l’accepter Comme dit le fragment 137 :« La nature aime à se cacher. »
Guy a répondu : « Ce n’est pas la bonne attitude. S’ils te descendent encore une fois, relève-toi encore. Qu’importe le nombre de fois où ils te descendront, tu dois toujours te relever. C’est avec cette attitude-là que tu dois te lancer. »
Il en va de même pour l’écriture. Pour chaque livre qui réussit, il y en rassemblement des milliers qui ne son même pas publiés. Nous devons continuer quand même tu veux écrire tout simplement. Si un de tes livres n’est pas publié, écris-en un autre. Chaque livre sera mieux que le précédent parce que tu auras d’autant plus de pratique derrière toi. Ce qui se traduit dans le fragment 69 : « La route qui monte et descend est une et la même. »
Tous les deux mois, je suis mure pour arrêter. Le dialogue intérieur se déroule à peu près ainsi : « C’est vraiment idiot. Je ne gagne pas d’argent, il n’y a aucune carrière possible dans la poésie, tout le monde s’en fout, C’est solitude, C’est stupide, j’ai envie d’une vie normale. » Ses pensées sont une vraie torture. Si on s’adonne complètement à une activité, on sera déjà plus claire sur le moment où il conviendra d’abandonner .notre persévérance est constamment mise à l’épreuve. Parfois, j’écoute la voix qui doute je me laisse détourner un temps : « Je crois que je vais du commerce, je vais ouvrir un café pour que d’autres écrivains puissent venir et écrire en sirotant des cappucinos, ou bien je vais me marier, avoir des enfants, être