Exclusion sociale
Thème : exclusion sociale
Thèse : il est possible de remédier à l’exclusion sociale
Problématique : Alors que de multiples dispositifs existent pour pallier l’exclusion sociale, et ce depuis la création de l’État-providence après la Seconde guerre mondiale, on constate que ce phénomène est de plus en plus développé. Il semblerait même que, plus les dispositifs se renforcent, plus l’exclusion s’accentue.
Autre possibilité : Alors que la prospérité générale est plus grande et les mécanismes de protection plus développés, l’exclusion sociale semble une sorte de fatalité contre laquelle aucun moyen de lutte n’est adapté.
Ce sujet est à mettre en relation avec les conceptions de la justice selon John Rawls : le juste est ce qui maximise le bien, ce qui fait que le plus grand bien existe pour le plus grand nombre d’individus. Différent de la conception néo-libérale : il ne peut y avoir redistribution que s’il y a maximisation des richesses, ou une richesse absolue plus importante. Mais dans cette dernière conception, on ne tient pas compte de la dimension inégalitaire des dotations de chaque individu (on ne peut partir de zéro dans la société).
Formes et situations d’exclusion (le § en italique peut servir d’introduction à un tel sujet
L’exclusion n’est pas un phénomène propre à la fin du XXè siècle. Marx faisait déjà état de la « forêt de bras maigres » qui s’élevait pour demander du travail au moment des crises de la seconde révolution industrielle au milieu du XIXè siècle. Si aujourd’hui elle nous paraît aussi scandaleuse, c’est que la prospérité générale et les mécanismes de protection sociale mis en place après la Seconde guerre mondiale semblent témoigner d’une sorte de fatalité de l’exclusion, alors que toutes les institutions cherchent à accomplir la devise de la République, où la notion de solidarité aujourd’hui remplace celle de fraternité.
L’exclusion a des mécanismes qui sont partiellement connus :