Exemple de commentaire onitsha
Les trois textes étudiés sont tous extraits du livre Onitsha écrit par Jean Marie Gustave le Clézio. Il fut publié en France en 1991. Ce livre traite de la société coloniale en Afrique, à travers l’existence d’un jeune garçon, Fintan, et de sa mère, Maou qui quittent la France pour rejoindre le père de l’enfant, un anglais se prénommant Geoffrey Allen. Dans un premier temps, nous verrons comment apparaît la société coloniale à l’intérieur des deux premiers textes, puis secondement nous nous intéresserons à ce qu’apprennent les personnages principaux au contact de l’Afrique et de ses habitants d’origine africaine dans la totalité des textes.
Tout d'abord, les deux textes sont exprimés selon le point de vue interne de Maou « Maou regardait ses mains ; elle comprenait ». Les extraits sont ponctués par des expressions péjoratives tel que « ce silence glacé ; qui passaient leur temps à bridger, à boire ; roquets gâtés » qui nous montre à quel point Maou déteste cette société coloniale.
A l’intérieur de ces passages, elle fait apparaître la société anglaise en une société hautaine vis-à-vis des autochtones “ comptant leurs sous et parlant durement à leur boys, en attendant le billet de retour vers l’Angleterre “. Elle nous montre aussi grâce à la phrase “Elle avait vu que le piano noir avait disparu“ à quel point les colons anglais étaient intolérables envers les étrangers et aimaient tout contrôler. On sait aussi qu’elle les situe comme un clan à part notamment à cause de leur costume identique “habillés de costumes ridicules.“
De plus, les habitudes des colons diffèrent du pays où ils vivent, Maou qui s’était imaginée “ des hommes sauvages, nus et peints pour la guerre “ se rend vite compte que son imagination s’oppose à la réalité lorsqu’elle découvre“une société de