EXERCICES DE THÉÂTRE
Elle n’a aucune prétention d’exhaustivité et la liste sera très légère au début. Vos suggestions, remarques, propositions de nouveaux exercices sont toutes les bienvenues (e-mail).
Ces exercices ont probablement chacun un concepteur particulier. Étant donné que nous évoluons à très faible la probabilité de retrouver l’origine de chaque exercice, nous prenons le parti de les considérer comme tradition orale.
Tout d’abord quelques définitions et principes de base sur lesquels nous nous baserons et que nous admettrons.
Les énergies
Sans elles, pas de présence, d’attention ni d’écoute. En l’obligeant à rester sans cesse concentré, elles lui permettent de ne pas céder aux habitudes et de garder son imagination disponible.
Les énergies sont en outre un passage obligé pour que le jeu garde un rythme et que le spectateur conserve son attention à la scène.
On dénombrera trois énergies :
L’énergie retenue. C’est sans doute la plus délicate à comprendre (et à expliquer). L’action est lente (attention : pas molle, une énergie retenue bien faite est très éprouvante). L’acteur a une intention mais quelque chose l’empêche d’agir (ce n’est pas une action au ralenti !). Au niveau du déplacement, l’acteur peut se représenter une force invisible et constante, contrant ses mouvements et contre laquelle il lutte.
Les épaules doivent malgré tout rester détendues. Les mots sortent difficilement, comme arrachés de la bouche. L’énergie retenue peut-être celle de la peur, de la haine, de l’hésitation...
L’énergie éclatée. C’est sans doute la plus courante. Le pas est dynamique. C’est l’énergie de la joie, de la gaieté, voire de l’amour.
L’énergie poussée. Le feu au cul ! L’action est urgente. Le message est important. Les répliques fusent et la voie est forte. Attention : marcher en énergie poussée n’est pas courir ; trouver la nuance