Exercices de style
*1, page 104. Distinguer les figures par analogie
a. et b. sont traités ensemble. Texte 1 Paris (comparé) est ici évoqué dans sa dualité de ville foisonnante et destructrice par la métaphore filée d’un champ (comparant) sans cesse renaissant, agité par une tempête d’intérêts et moissonné par la mort. Cette tempête des intérêts et la mort comme « faucheuse …afficher plus de contenu…
Texte 3 Filer la métaphore animale de la carpe (comparant) permet à Proust de faire de M. de
Palancy (comparé) un portrait comique qui manifeste quelques-uns de ses tics.
Texte 4 L’allégorie du pessimisme (comparé), gratte-ciel dans la banlieue de l’âme (comparant), donne de ce sentiment l’image d’une modernité sinistre en l’assimilant à une ville aussi immense que déserte.
Texte 5 Une personnification fait de la ville déserte (comparé) une belle femme (comparant) aux paupières de sommeil blessé, et de ses pierres des sentinelles plus fidèles que les hommes assimilés par une métaphore à de frêles feuillages. Dans un vers précédent du même poème, les arbres …afficher plus de contenu…
Une antithèse précise et renforce cette double nature : elle oppose la restriction L’homme n’est qu’un roseau (l. 1), qui met en évidence sa fragilité physique, à la correction mais c’est un roseau pensant (l. 2), qui marque la dignité que lui confère son esprit.
b. L’ensemble du fragment est structuré par des antithèses qui s’inscrivent dans une série de renversements. À la précarité et à la finitude caractéristiques de la condition de l’homme (une goutte d’eau suffit pour le tuer, l. 4) s’oppose la noblesse qu’il tire de la conscience de cette condition (l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, l. 5-6).
L’antithèse est double : l’homme est impuissant et la nature toute-puissante, mais l’homme le