Ce sont les notions de Bonheur et de Désir que reprend ici Schopenhauer. En effet se philosophe Allemand du 19ème siècle, nous donne son avis sur le bonheur et la satisfaction des désirs. Dans cet extrait du monde comme volonté et comme représentation, l'auteur explicite sa vision pessimiste de l'image que les hommes se font du bonheur, selon laquelle le bonheur serait la conséquence de la satisfaction d'un désir. Schopenhauer annonce que le désir n'est qu'un manque, une inlassable recherche de jouissance, qui ne mène qu'à la souffrance. Le désir n'étant plus une source de bonheur, d’après la thèse de Schopenhauer , devons-nous donc toujours les satisfaire si c'est pour n'atteindre qu'un bonheur éphémère, une douleur ?
Dans les premières lignes de l'extrait l'auteur explique que le bonheur serait le but que nous tentons d'atteindre en satisfaisant nos désirs.
Puis aux lignes 5 à 8, Schopenhauer émet un raisonnement logique sur le cercle vicieux du désir qui n'apporte non pas le bonheur mais bien la douleur.
Enfin dans les dernières lignes, le philosophe conclut donc sur le cote temporaire et négatif du bonheur,

Dès la première ligne l'auteur annonce ce qu'il va analyser puisqu'il énonce directement les thermes « satisfaction » et « bonheur ». Ces deux thermes sont assimilés l'un à l'autre pour « les hommes » mais pas pour le philosophe qui se place au-dessus de l'Homme et qui peut donc les distinguer. Pour lui, la satisfaction est négative et ne possède rien de positif, c'est avec une antonymie (ligne 2) que Schopenhauer met en évidence cette première idée.
De plus, la satisfaction ne viendrait pas toute seule, elle serait engendrée par le désir. Le désir, qui serait une sorte de « privation » , serait donc la raison de la face négative du bonheur ! L'auteur termine cette partie par une phrase purement contradictoire « la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. » ainsi le côté paradoxal du désir ressort.

Avec les conjonctions de