Explication de texte descartes
Un homme marche dans l’aride désert du Sahara. Alors que sa soif devient intolérable, il aperçoit au loin une oasis. A bout de forces, il s’y dirige pourtant précipitamment. Il se rend très vite compte que l’oasis n’était qu’un mirage. Nos sens, en tant qu’ils nous permettent de percevoir le monde peuvent nous tromper, quand bien même ils soient criants de vérité.
Il est alors aisé de dire que ce ne sont pas nos sens qui nous ont trompés mais bien les conditions extrêmes du désert qui, pour telle ou telle raison physiques ont faussé la vision que l’on avait de lui. Certes, mais quoi qu’il en fût, nos yeux nous ont renvoyé une image fausse du désert et ainsi sont bien trompeurs, puisque la dire oasis n’a jamais existé que dans imagination, basée sur nos sens.
Mais alors que nos sens, par lesquels nous percevons le monde, sont-ils à même d’être le support de nos principes en tant que vérité indubitable ou bien au contraire, sont-ils sujets à douter et sont donc rejetés comme faux ? Or les principes en tant qu’ils se fondent sur cette réalité subjective doivent aussi être rejetés. Toutefois si ces principes sont faillibles, il est une chose qui ne peut-être niée ; c’est l’existence du sujet « je » en tant qu’être pensant puisque si nous sommes aptes à juger la perception que l’on a du monde, c’est que nécessairement nous pensons et que par la-même, nous sommes ; car douter que nous pensons revient à affirmer l’existence de la pensée et donc du sujet qui pense.
Descartes se propose d’exposer la véracité de son propos en trois points. Dans un premier temps, l’auteur se met en quête de vérité et commence donc par rejeter tout ce que en quoi il pourrait trouver le moindre motif de douter. Puis il justifie ce doute méthodique par le fait que nos principes soient fondés sur notre perception du monde, faussée par nos sens, et que donc ces mêmes principes doivent être rejetés comme faux.