Explication de texte
D’après Rousseau, « chaque Homme est bon dès la naissance et la société le rendrait mauvais », autrement dit, la distinction du bien et du mal se ferait de manière innée chez l’être humain. Donc la conscience morale c’est la puissance de juger le bien et le mal. Ainsi, le problème suivant se pose, ce jugement, soit la conscience morale, n’est-il que le fruit de l’éducation et de l’acquisition des règles de vie en société ? Pour cela, il faut établir les conditions de vie en société, et analyser leur influence sur la conscience morale. Puis, nous nous pencherons sur les avis des philosophes en matière de conscience morale pure que nous définirons ultérieurement.
D’abord il faut distinguer les différents types d’éducation. La première éducation que nous recevons est celle de nos parents et de nos proches, c’est la formation initiale de l’esprit. Ensuite, il y a l’éducation scolaire, qu’une grande majorité d’humains reçoit. Ici c’est l’enrichissement de l’esprit qui est développé. Au sens strict, l’éducation c’est la mise en œuvre de procédés propres à assurer le développement et la formation d’un être humain, seulement d’un être humain. En effet, Kant a écrit : « L’Homme est la seule créature qui doive être éduquée ». Car l’Homme n’est pas dirigé par l’instinct, contrairement aux animaux, il doit donc acquérir par la culture ce que la nature ne lui a pas donné. D’après Kant, l’éducation se compose de deux aspects : la discipline et l’instruction. La discipline inculque la soumission aux lois, autrement dit, l’acceptation des règles de vie en société. L’instruction en revanche c’est former et enrichir l’esprit. L’éducation ne s’applique donc qu’aux humains et dans un but purement social. Quant à la conscience morale, celle-ci se traduit selon Socrate, par un démon intérieur qui s’opposerait à nos actes.