Explication nietschze
Il nous arrive parfois d'avoir des moments de déconcentration, d'ennuis dans certaines situations qui ne nous intéresse pas forcément, où nous sommes pas captivé et où toute notre attention n'est pas concentré sur l'action du moment présent. Cependant, nous avons tout de même une activité de l'esprit, cette faculté de réfléchir et d'avoir des pensées qui nous viennent spontanément, sans forcément l'avoir voulu. A ce moment là, dans le langage courant, nous disons « je pense », le sujet est mis en avant et domine en quelque sorte l'action de penser. Néanmoins, nous ne contrôlons pas toujours cette action, la pensée traverse notre esprit contre notre volonté, le sujet n'est donc plus à l'origine de cette dernière mais c'est bien la pensée qui régit notre esprit. Mais si ce n'est pas le sujet ou le « moi » qui pense, qu'est-ce qui pense ? La pensée n'a pas de sujet. Ce n'est pas la volonté qui commande la pensée, des pensées peuvent m'apparaître sans que je les aie voulues. Nietzsche analyse la superstition, qui n'est pas une croyance fausse mais une illusion plus ou moins volontaire. Cependant une illusion n'est pas une réalité que nous percevons comme tel tout de même. C'est donc une tromperie. La superstition serait donc une tromperie dont nous sommes conscient et selon laquelle les pensées viennent de l'activité du sujet conscient, que le sujet est maître de sa pensée. Il critique la thèse selon laquelle « quelque chose pense », que le ça pense en précisant que cette idée ne décrit pas le mouvement réel de la pensée. C'est en quelque sorte une falsification de la grammaire, en accordant le « je » au verbe « penser ». Dans un premier temps (ligne 1 à 4) Nietzsche fait référence à l'action de la pensée par la superstition des logiciens, qui justement essaye de se convaincre que c'est par leur propre volonté qu'il pense et non la pensée qui vient quand elle le décide, mais cela altère de dire que le sujet est au centre de la pensée. Nous allons donc