Explication texte coeur qui haissait la guerre
Anaphore qui ouvre le poème, point de départ du message, présent 7 fois sur 16 vers comme sujet, cod ou cdnom. Le rythme binaire rappelle celui des battements du cœur « appelant à l’émeute/ et au combat ». Le mot battre apparait 4 fois. C’est un cœur bruyant chps lex « bruit son entendez échos », les comparaisons « comme le bruit d’une cloche » permettent de saisir l’ampleur du bruit ainsi que les sonorités sifflantes et gutturales. 2) Un bruit qui se repend
Les sonorités labiales accompagnent la progression du bruit « voila qu’il se gonfle et envoie dans ses veines » ainsi que le passage de la ville à la campagne de même que la référence aux échos, intensifié par le pluriel + emploi du suffixe re- et la reprise de « voila qu’il et qu’il » qui montre l’inéluctable progression. Ce mouvement grandit « ce cœur -> ces cœurs ->d’autres cœurs->des millions » consensus entre tous les cœurs. Un paradoxe nait, le cœur symbole d’amour est là associé à la haine et à la violence, cette haine grandit aussi, l’auteur est lui même conscient du paradoxe « pourtant ». 3) Une révolte contre la guerre
Le slogan est très brutal pour frapper les esprits, il s’adresse aux lecteurs et aux occupants. Il constitue une menace, ponctuation forte. Gradation dans les termes employés « révolte, mort », le rythme 6/1/6 martèle « le mot d’ordre ». La guerre est omniprésente « combat, bataille émeute » + 6 fois « battre » (polysémie). Evolution des termes « bataille ->émeute », militaire -> résistants. Le combat est une nécessité absolue « besogne », chp lex du devoir « il n’est pas possible…ne se répande pas, imposera », le futur a valeur de certitude, la révolte est une conséquence inéluctable pour les hommes qui aiment la liberté. 4) Une éloge à la liberté
La liberté est personnifié, elle est vitale « battaient pour la liberté » et apparait comme un but « pour », l’adj « un seul mot »