Explication théorique du climato-scepticisme
Pourquoi la croyance que la planète ne se réchauffe pas, selon les chiffres des dernières années, est-elle véhiculée de nos jours ? La réponse est simple. Si on se fie aux dire de Madame Naomi Oreskes, une historienne américaine des sciences enseignant à l’Université de Harvard depuis 2013 et ayant participé à la création du livre « Merchants of doubt » portant sur les controverses des changements climatiques, la négation du réchauffement climatique proviendrait notamment d’une vieille tradition visant le « lobbying » qui consiste à faire pression et à influencer les mouvements politiques. En d’autres mots, ils voulaient argumenter en faveur d’un groupe politique une certaine science qu’ils considéraient nuisible afin d’en tirer profits. Les personnes pratiquant cette tradition se nomment les climato-sceptiques. Ceux-ci contredisent donc le réchauffement planétaire notamment en évoquant des arguments populaires tels que « Le réchauffement climatique agit de façon cyclique » ou bien « les températures des années dernières ne prouvent pas une augmentation de la température terrestre ».
On peut facilement faire un parallèle entre les climato-sceptiques qui contestent le réchauffement planétaire et Frédérick Seitz, le fondateur de la compagnie « George C. Marshall Institute » qui visait justement la réfutation par lobbying des résultats scientifiques ayant à l’encontre des intérêts de certaines compagnies ou mouvements politiques. Il a travaillé vers les années soixante-dix pour une compagnie de tabac nommée R.J Reynolds, pour contester le fait que le cancer du poumon soit majoritairement causé par la cigarette. Cette technique ne visait pas à créer une certitude, mais à installer un doute afin de faire vivre ladite compagnie. De plus, il est difficile de croire au réchauffement climatique puisque nous avons tendance à vivre au jour le jour. En effet, si on prend l’exemple de l’hiver 2008 où il y a eût des