« Le fanatisme appelle persécution tout ce qui contrarie son absolutisme » Octave Pirmez. Le texte étudié est un procès-verbal d’un discours du monarque Louis XV prononcé lors de la séance du parlement de Paris du 3 mars 1766, séance dite « de la Flagellation ». On peut aussi nommer le discours de Louis XV « lit de justice », cela signifie que le roi est venu lui-même au parlement pour imposer sa décision. Le terme flagellation désigne un acte qui consiste à fouetter le corps humain avec un …afficher plus de contenu…

Lorsqu’elle ne l’était pas, le roi régnait alors en conseil : la Curia Regis (pour désigner le conseil du roi), il statuait et régnait en conseil. Henri IV quant à lui ne règne plus en conseil et marque une rupture en mettant en place le régime de monarchie absolue. Le siècle de Louis XV est marqué par la décadence du pouvoir royal divin absolu avec l’apparition des lumières, l’alphabétisation et l’ouverture d’esprit des jeunes gens sans oublier les rébellions parlementaires qui fragilisent le pouvoir mis en place et l’absolutisme. De plus, on a le début d’un éveil vis-à-vis de l’Eglise ainsi qu’une méfiance envers elle et le …afficher plus de contenu…

Louis XV est hiérarchiquement supérieur face aux parlementaires et veut dans son discours rappeler à ces derniers qu’il est le souverain absolu et va ensuite les mettre en garde sur une quelconque contestation de son autorité. A) Louis XV s’affirmant comme souverain absolueLe roi va tout d’abord présenter une opposition entre ce que prétendaient les parlementaires et ses réels pouvoirs. Les officiers prétendaient que le Parlement était « le tribunal, l'organe de la Nation ; qu'il est le protecteur et le dépositaire essentiel de sa liberté, de ses intérêts, de ses droits » ce sur quoi le roi va rebondir en disant «l’ordre public tout entier émane de moi et que les droits et intérêts de la Nation, dont on ose faire un corps séparé du Monarque, sont nécessairement unis avec les miens et ne reposent qu’en mes mains». Il rappelle que