Explication linéaire de "extrait du postambule" de jean de gouges
En effet, l’auteur contredit le combat féministe qu’elle mène en en évoquant que les femmes ont fait plus de mal que de bien dans le passé. Malgré tout, elle expliquera dans un second temps que les femmes n’avaient pas d’autres choix que de prendre part à la corruption de la société pour y exercer une sorte de pouvoir, tant elles étaient opprimées.Ainsi, l’antithèse entre « fort » et « ruse » de la phrase « ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu » des lignes 6 et 7, forme aussi un certain parallélisme qui souligne que les vices des femmes ne sont que la conséquence des vices de la société qui les oppresse. De plus, De Gouges provoque le lecteur avec sa gradation de la treizième ligne qui tend vers le sacré « ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat ». Elle prouve alors que sous l’Ancien Régime, les femmes prenaient part aux plus hauts grades.Donc, les hommes sont …afficher plus de contenu…
Là, elle se rend elle-même compte du paradoxe qu’elle vient de faire dans sa première phrase « dans cette sorte d’antithèse, que de remarques n’ai-je point à offrir ! ».Encore une fois, l’auteure parvient à attirer l’attention. Néanmoins, elle affirme qu’elle n’a qu’un bref moment pour s’exprimer. D’ailleurs, la négation restrictive « je n’ai qu’un moment » créée un sentiment d’urgence. Aussi, le futur de l’indicatif avec « fixera » à la ligne 19 et le superlatif avec « la prospérité la plus reculée » à la ligne 20 montrent à quel point la militante espère que sa Déclaration aura l’effet escompté pour le futur des femmes. Enfin, Olympe de Gouges blâme l’Ancien Régime et en fait la critique avec un rythme ternaire dans sa