Exploitation du cinéma
L’exploitation cinématographique
Evolution du nombres de salles
Activité très dépendante du niveau de fréquentation.
Années 90 : * modernisation = améliorations qualitatives portant sur le son, l’image, le confort, les services etc. * apparition des multiplexes (plus de 10 écrans) = nouveau modèle, mais demande niveau élevé d’investissement que seuls des groupes assez puissants peuvent financer
France : grands circuits ont réussi à empêcher l’implantation des concurrents anglo-saxons par leurs stratégies offensives
Actuellement : défi de la transition vers la projection numérique (par opposition au film)
Aujourd’hui multiplexes = 153 en France qui représentent 32% des écrans, 33% des fauteuils, plus de la moitié des entrées
La question de prix = un enjeu central pour l’exploitant. Prix moyen : de 5,29€ à 5,95€ entre 1997 et 2007 moins que l’augmentation de l’indice des prix de détail sur la même période.
Pendant longtemps, exploitants tentent de compenser baisses de fréquentation par augmentation des tarifs. Concurrence de la TV : une fois matériel acheté, le coût marginal d’un film (location, VOD) est quasi-nul -> campagnes publicitaires pr faire valoir que le cinéma en salles est « plus grand ».
2000 : introduction de la formule des cartes illimitées = 7% de la fréquentation totale (23% à Paris, 11% en IDF hors Paris)
Un tableau très utile pour savoir qui touche quoi dans le prix du billet
2007 : sur 1056M€ de recettes guichet, 447M€ (42,3%) vont aux exploitants
+ revenus annexes (confiserie, publicité etc.) qui servent à couvrir les charges courantes et rendre possible l’autofinancement des investissements.
Exploitation = une activité précaire car souvent l’atteinte du point mort dépend fortement de quelques films en mesure (ou non) de faire entrer un nombre suffisant de spectateurs. D’où importance des aides locales, régionales etc. pour de nombreuses salles
3