Expos sur la biodiversité
I- les espèces vivantes (végétales et animales) sont uniques, irremplaçables et chacune dépend de l’autre. La disparition d’une espèce est irréversible et peut avoir des conséquences importantes et imprévisibles sur d’autres espèces par un mécanisme d’effet « cascade ».
Quelques exemples :
Dans le parc du Yellowstone aux Etats-Unis, la simple réintroduction des loups a modifié le comportement de leurs proies. Ainsi, les cerfs ont été contraints de se rassembler moins longtemps et en moins grand nombre au bord des rivières, afin de ne pas se mettre en danger. Par voie de conséquence, une nouvelle végétation s’est peu à peu développée dans ce paysage. L’effet suivant est le retour de certaines espèces d’oiseaux qui avaient disparu de cet écosystème.
La disparition des grands prédateurs marins, tels les requins (qui ont perdu plus de 95% de leurs effectifs), a entraîné la prolifération des méduses.
Toutes les répercussions sont encore très loin d’être connues, d’autant que seules 1,8 millions d’espèces sur environ 10 à 100 millions sont aujourd’hui identifiées. Il est donc impossible de prévenir tous les effets de la disparition d’une espèce. Un bon exemple : les « marais à obione » du Mont-Saint Michel n’étaient pas considérés comme des milieux intéressants. On à découvert récemment qu’ils offrent en fait une ressource fondamentale pour les moules et les poissons de la baie.
II- la biodiversité permet au vivant de s’adapter aux changements. C’est la diversité des espèces et leur diversité génétique qui permet de s’adapter aux changements notamment climatiques et ainsi assure la survie du vivant. En effet, plus le nombre d’espèces est élevé, plus grande est la diversité génétique, plus grande sera leur capacité à s’adapter à de nouvelles conditions de vie. Dans les années 70, un virus dévastait les rizières de l’Inde et de l’Indonésie. L’institut