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Introduction :
Les inégalités homme-femme remontent bien avant notre époque. Dès l’Antiquité, on constatait que les femmes étaient jugées comme inférieures au sexe masculin. L'origine du statut d'infériorité de la femme, antérieur au Moyen Age, remontait au droit canon et aux lois romaines.
I. La lutte des femmes pour le droit de vote
Dès le début du XXème siècle, des nouvelles femmes apparaissent : déterminées et organisées, elles décident de combattre en faveur de la liberté, de l'égalité et du droit de vote. Leur mouvement a démarré assez tôt, l'égalité a été obtenue qu'après une lutte longue et difficile. Le mouvement des suffragettes en Angleterre, évoqué comme des ébats inoffensifs de manifestants en jupon, a été en réalité un combat mené avec la plus grande énergie et qui dura une dizaine d'années. Au XIXème siècle, une femme régna : la reine Victoria, elle a été une exception spectaculaire , femmes était nettement Durant les dix premières années du XXème siècle, la moitié des femmes travaillaient et étaient employées comme domestiques et gagnaient un tiers de ce qu'un homme pouvait obtenir en usine. Une femme « respectable » ne pouvait travailler dans deux professions : couturière ou gouvernante. Les femmes mariées appartenaient à cette classe moyenne, la plupart des suffragettes venaient de là. Elles combattaient pour renverser les barrières dressées tout au long de leur existence. En France aussi, dès 1791, Olympe de Gouges une ancêtre du mouvement féministe qui aurait dû être guillotinée pendant la Terreur à t’elle écrit dans sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : « La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit également avoir le droit de monter à la tribune. » Plus tard, les saint-simoniens tels que Pierre Leroux et Charles Fourier, Flora Tristant et Pauline Roland, ont inscrit dans leur programme : l'extension aux femmes des droits politiques. De nombreux clubs