Mises en péril d’une République
Les problèmes politiques
La dictature de Sylla entraîna dans l'Italie du début du 1er siècle Av. J.-C. de nombreux troubles, à la fois sociaux et politiques.
Afin de récompenser ses vétérans, ce dernier avait décidé de leur octroyer des terres non pas prises sur l'ennemi mais confisquées à des citoyens romains, partisans de Marius (120 000 vétérans)
Abdication du dictateur en -79 laissa un vide dans les institutions de la République romaine et mit en évidence l'incapacité de la République à gérer un territoire devenu très vaste.
Lépide, consul en -78 décrète Sylla ennemi public ce qui provoque un véritable tollé. L'affaire se résout par les armes, Lépide est d'abord battu en -77 par Pompée mais un de ses lieutenants, Sertorius s'enfuit en Espagne où il organise un contre-gouvernement qui n'est définitivement vaincu qu'en -71. La guerre civile est terminée mais elle laisse des traces et marque clairement la faiblesse de la République.
- Accusations de corruption à l'encontre de tribunaux contrôlés par les sénateurs, ou encore les difficultés qu'il éprouve à résoudre les crises extérieures (il confie en -67 à Pompée un commandement militaire extraordinaire pour y remédier).
Les problèmes économiques
Problèmes économiques qui accablent Rome depuis -67.
Coût de la guerre contre Mithridate et les pirates.
Un bon nombre des vétérans syllaniens n'ayant pas les moyens d'exploiter leurs terres ou de payer leurs impôts, tentent de les revendre. Mais les repreneurs ne se pressent pas pour les acquérir Le développement des latifundia, de grandes exploitations à la culture bien souvent spéculative employant des esclaves, ainsi que la concurrence des blés étrangers, notamment égyptiens car moins chers et enfin les ravages causés par des guerres civiles comme la révolte servile menée par Spartacus entre -73 et -71 sont les principales causes de la crise agraire qui marque la République.
Les nobles sont aussi touchés par cette crise