Exposé : galilée copernic
Quelles sont les conséquences des découvertes scientifiques ?
Dans l'antiquité et jusqu'au XVIIIe siècle, la science est indissociable de la philosophie (on nommait d'ailleurs la science, la philosophie naturelle) et étroitement contrôlée par les religions. Sous la pression du savoir qui s'accumule, elle vient sans cesse heurter les dogmes religieux. Le contrôle de la religion sur les sciences va progressivement diminuer avec l'apparition de l'astronomie et de la physique moderne, faisant des sciences un domaine autonome et indépendant. La plupart des philosophes, comme d'Alembert, Montesquieu, Voltaire, s'intéressent aux sciences. Nombre de nobles, de grands bourgeois se font installer des laboratoires. Les foyers d'études scientifiques se multiplient et de grandes écoles d'application apparaissent. Les ouvrages de vulgarisation expliquent au public les découvertes des savants.
A - Le rejet des théories de Galilée et Copernic par l’Église :
Les ouvrages de Galilée et Copernic furent introduits dans l'Index (liste de livres jugés immoraux ou contraire à la foi que les catholiques romains n'étaient pas autorisés à lire) en 1616 avant qu'ils ne se fassent retirer en 1741 pour les ouvrages de Galilée, et en 1757 pour ceux de Copernic, par le pape de l'époque Benoît XIV. Après la levée de l'interdit, Galilée devint une figure emblématique de la science alors que l’Église apparaît comme une communauté dont l'attitude est opposé à la diffusion du savoir. La confirmation des thèses de Galilée sur le mouvement de la Terre a révélé le caractère trop littéral de l'interprétation des textes de la Bible au XVIIe siècle, ce qui a terni durablement l'image de l’Église catholique et du christianisme en général dans les milieux scientifiques et philosophiques. Les levées d'index de la première moitié du XVIIIe siècle n'ont pas entraîné de reconnaissance d'erreurs de la part de l’Église qui a préféré s'enfermer