Expérience de milgram
L’autorité est l’un des fondements principaux de la société et peut se manifester sous diverses formes : politique (par les dirigeants d’Etat), religieuse (par les textes sacrés), militaire (par les ordres venant des supérieurs), parentale (première autorité face à la vie quotidienne), ou encore professionnelle (médecin par exemple). L’autorité se définit comme le pouvoir de commander, de se faire obéir. Des personnes peuvent être considérées comme une autorité, de part leur statut dans un groupe, et représentent donc une certaine valeur.
Il peut y avoir deux types de réaction face à l’autorité : Obéir ou se « révolter ». Certains, en se fondant sur les principes moraux acquis dès l’enfance, vont obéir plus facilement que d’autres. La question qui se pose est la suivante :
Jusqu’à quel point un individu est-il capable d’obéir ? C’est cette question que Stanley MILGRAM, psychologue social américain de grande renommée du XXème siècle, va traiter en élaborant une expérience mettant à l’épreuve de nombreux sujets, leur conscience morale face à l’autorité. Il va pouvoir décrire et expliquer les comportements des participants, tout en établissant des liens avec des périodes importantes de l’histoire et des écrits d’auteurs.
Résumé
Dans le premier chapitre de son livre « Soumission à l’autorité », Stanley Milgram se positionne et propose sa définition de l’obéissance, dès les premières lignes, comme étant un principe fondamental de l’édifice social et un facteur influant sur le comportement d’un individu ou d’un groupe d’individus. Pour introduire, la notion d’obéissance, il expose l’argument de la seconde guerre mondiale et ses millions de morts tués sous commandements. Il énonce le fait que l’obéissance est associée à l’autorité et que ces deux termes prennent leur source dans la vie quotidienne, associant l’action individuelle au dessein politique. Il fait intervenir l’exemple de l’ouvrage de William Shirer Le troisième