Extinction de l'action par la volonté des parties

4462 mots 18 pages
EXPOSE

L’EXTINCTION DE L’ACTION PAR LA VOLONTE DES PARTIES

Introduction

L’action en justice est l’expression véritable du droit fondamental qu’est le droit d’agir en justice. Rappelons que le droit d’agir est défini par l’art. 30 du CPC comme le « droit pour l’auteur d’une prétention d’être entendu sur le fond de celle-ci afin que le juge la dise bien ou mal fondée. Pour l’adversaire, l’action est le droit de discuter le bien-fondé de cette prétention ». Cet article fait des parties à l’instance de véritables acteurs du procès.

Mais si le droit d’agir en justice est posé de façon si solennelle dans le CPC, il n’est pas pour autant systématiquement mis en œuvre par les parties à l’instance. En effet le droit d’agir est un droit patrimonial, en ce qu’il revêt deux caractéristiques essentielles : il est à la fois facultatif et libre. Dire tout d’abord que le droit d’agir est facultatif, cela exprime l’idée que les justiciables titulaires de ce droit ne sont jamais obligés de le mettre en œuvre. L’exercice de l’action est laissé à la discrétion de chacun (sauf cas particuliers où une autre partie comme le Ministère public pourra saisir le juge et les cas particuliers où celui-ci pourra se saisir d’office). Dire ensuite que le droit d’agir est libre signifie qu’exercer l’action en justice n’engagera par la responsabilité civile de son titulaire. Il existe donc une sorte d’immunité du justiciable, qui n’a rien à craindre quant à sa volonté d’user de son droit d’agir (dans la limite toutefois de ne pas en abuser), même si son action est finalement déclarée irrecevable, ou sa demande infondée. Les justiciables bénéficient donc d’un grand pouvoir quant à la mise en œuvre de leur droit d’agir.

Une fois l’action née du fait des parties, il est logique qu’elle finisse par s’éteindre et ce, de diverses manières. Elle peut s’éteindre de façon naturelle avec l’énoncé d’un jugement, issue logique attendue par les parties, mais elle peut également s’éteindre en cas

en relation

  • Analyser une décision de justice
    420 mots | 2 pages
  • Faire régner la justice, est-ce seulement appliquer le droit?
    1786 mots | 8 pages
  • Avoir 18 Ans
    653 mots | 3 pages
  • Dossier aide au projet académique
    2392 mots | 10 pages
  • La justice est aveuglen
    2412 mots | 10 pages
  • Fiche d'arrêt sur l'embryon
    1886 mots | 8 pages
  • introduction générale au droit
    280 mots | 2 pages
  • CM histoire de la pensée juridique
    6097 mots | 25 pages
  • Le contrefaçon
    1067 mots | 5 pages
  • Blabla
    7194 mots | 29 pages
  • Disserte
    716 mots | 3 pages
  • Étudiant
    7748 mots | 31 pages
  • Droit
    762 mots | 4 pages
  • Histoire du droit
    11990 mots | 48 pages
  • Fiche d'arret
    706 mots | 3 pages